Crépuscule Jedi L'Empire Galactique a remplacé la République et son leader, l'Empereur Palpatine, a virtuellement rayé les Jedi de la carte. L'un d'entre eux, Jax Pavan, a néanmoins échappé à la Purge et mène une vie clandestine dans les profondeurs de Coruscant, où il est devenu détective privé. Mais certaines personnes connaissent son secret et le recherchent activement. Parmi eux, l'ancien journaliste Den Dhur et le droïde Tope-Là. Lorsqu'ils lui apprennent que son ancien Maître Jedi est mort en lui laissant une dernière mission, Jax Pavan décide de reprendre du service. Et ce, même s'il doit mener un duel à distance avec Dark Vador en personne. Rue des ombres Jax Pavan est un survivant. L'Ordre 66 a éradiqué ses semblables, les Jedi, et c'est sous la couverture de détective privé qu'il arpente les bas-fonds de Coruscant, devenue Cité impériale. Quand une mystérieuse et envoûtante Zeltronne nommée Dejah Duare l'engage pour retrouver le meurtrier de son compagnon, le célèbre sculpteur de lumière Volette, Jax y voit son intérêt personnel. Et pour cause, l'oeuvre de Volette est essentielle à la création des sabres laser. Avec ses compagnons d'infortune, le voilà lancé dans une mission ou des périls l'attendent à chaque carrefour. Car de toutes les ombres qui planent sur sa destinée, du désespéré Capitaine Typho à la redoutable Aurra Sing, la plus menaçante est sans conteste celle de Dark Vador... Modèles de force Depuis la purge sanglante opérée par l'Empire, un Jedi capturé est un Jedi mort, dans la galaxie. Ce qui n'empêche pas le Chevalier Jedi Jax Pavan de continuer à se battre au nom des opprimés sur Coruscant. Et ce n'est pas là son seul combat : il entend bien découvrir également les secrets qui entourent son passé et la mort de son père. Jamais il ne se serait douté que cette quête de la vérité l'amènerait à comploter l'assassinat du Maître des Ténèbres lui-même, l'Empereur Palpatine... Mais cette nouvelle mission désespérée pourrait bien ne jamais voir le jour car Dark Vador est sur le point de retrouver sa trace. L'avenir du courageux Jax Pavan et de ses fidèles acolytes promet d'être sombre et bref. Rares sont ceux qui ont affronté Dark Vador et ont survécu assez longtemps pour le raconter... |
Mon avis :
Cette chronique sera un peu compliquée à faire car la lecture remonte à loin. Heureusement, j’ai pris des notes mais comme je les ai un peu mélangées, je vais faire une seule chronique pour trois tomes.
D’abord, les personnages. Ils sont nombreux et variés mais peu exploités. Leur nombre fait que ce « défaut » est inévitable mais ce qui me gêne vraiment, c’est que celui qui est au centre, et qui est donc le plus développé, est aussi le moins intéressant. Déjà parce que c’est un humain et ensuite parce que c’est un jedi. Je m’explique : dans ce roman on a, pour n’en citer qu’une partie : une twilek, un sullustéen, un droïde, un elomin, une zeltronne et un zabrak. Des espèces qui ont des caractéristiques bien spécifiques, et qui est développé ? L’humain. Ce n’est pas la peine d’avoir des espèces aussi variées si ce n’est pas pour les développer. Pour le côté jedi, c’est lié au fait que ces romans se passent dans les bas fonds de Coruscant, alors que les jedi doivent se cacher et faire des choses qui ne sont pas trop en accord avec leurs principes pour survivre. Ici, ce n’est pas le cas. Jax, l’humain, reste bien trop lisse à mon goût. Les épreuves qu’il traverse ne l’impactent pas autant qu’elles le devraient. Ce n’est pas le cas pour Laranth, la twilek, qui est bien plus intéressante à ce niveau là. Pareil pour l’elomin, qui fait des choix contraires à sa nature et qui doit donc gérer de sacrés dilemmes. Ça, ce sont pour les persos principaux mais il y a aussi le cas de Typho (le garde du coprs de Padmé Amidala) qui mène une vendetta dont la justification est tellement clichée que j’avais envie de lui coller des baffes, et de Aurra Sing une chasseuse de primes au charisme de fou mais qui n’a pas le traitement qu’elle mérite. Et puis il y a le cas de Tope-là, un droïde doué d’une personnalité qui fait poser un tas de question sur la conscience des droïdes (il est présent dans d’autres romans Star Wars que j’adore : L’ombre du chasseur et la duologie Medstar) mais il s’efface de plus en plus derrière Jax au fil des tomes et c’est très très dommage. En revanche, ce que j’adore c’est qu’on suit Dark Vador de près. Et ça c’est excellent car il devient bien plus qu’une menace lointaine.
Puisque je parle de l’environnement, je trouve dommage que cette vie dans les bas fonds ne soit pas plus exploitée. Très vite, ils trouvent un moyen de contourner ce problème de ressources et j’ai eu l’impression que c’était un moyen facile pour l’auteur de régler un problème qui le gênait avec une solution trouvée sous un caillou. Surtout que ces bas fonds sont un repère idéal pour l’organisation rebelle que Jax et sa bande viennent à aider. Alors c’est super intéressant, mais c’est trop laissé de côté : ils font des missions qui ne sont pas décrites et on ne sait pas trop quelle est l'importance de tout ça.
Au niveau de l’histoire, j’ai beaucoup aimé ce qui se passe dans ces romans. C’est intéressant et prenant. Sauf que il y a quelques points qui me dérangent, surtout dans le tome 2. Certaines choses ne m’ont pas paru cohérentes. Pour donner un exemple : Jax habillé comme un habitant des bas fonds se balade tranquillement dans un quartier riche alors qu’il veut être discret. Il pose des questions comme si il faisait partie de la police alors qu’il y a un policier assez compétent sur l’affaire et d'ailleurs il aurait peut-être été plus intéressant de suivre l’enquête de son point de vue à lui. Et j’ai eu la sensation que le jeu du chat et de la souris entre Jax et Vador intervenait quand ça arrangeait l’auteur… C’est assez visible dans les passages où l’un réussit à détecter l’autre alors que c’était impossible un peu plus tôt, et donc le lecteur n'est pas sous tension. Ça ne gâche pas l'histoire mais ça titille et c'est un peu embêtant.
En ce qui concerne la narration, je n’ai rien à dire en ce qui concerne le style. Mais il y a des problèmes de traduction et des problèmes d’omniscience. Par exemple, tout le monde semble au courant de l’identité de Dark Sidious alors que ce n’est pas censé être le cas ou dans un cas plus précis, Jax parle d’un personnage en utilisant son nom alors qu’il ne le lui demande que plus tard. Là encore, rien de très grave mais c'est agaçant.
Je donne peut-être l’impression que je n’ai pas aimé ces romans mais c’est faux : je les ai appréciés. Mais comme pour L’étoile noire, je trouve que l’auteur ne va pas au bout de ses idées et ça me frustre. Franchement, l'environnement est génial, les personnages sont variés, l'histoire est intrigante et certains passages sont mémorables. Mais au final, quand je pense à ces trois tomes, je me dis que j’aurais aimé en savoir plus sur plusieurs personnages, que j’aurais voulu mieux connaitre un environnement et une organisation, ou que j’aurais aimé que tout ne se centre pas sur le personnage le moins original. Mais j’ai quand même beaucoup apprécié le un et le trois, un peu moins le deux, et je lirai certainement bientôt le quatrième tome.
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