Dernières chroniques

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dimanche 30 mars 2014

In My Mailbox (35) & (36)



In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.



Achats de la semaine dernière : le dernier de Gilles Legardinier sorti en poche car j'avais adoré Demain, j'arrête !, la suite des aventures d'Alexia et un livre entrant dans le cadre de mon challenge "Anniversaire".



Achats de cette semaine : les sorties Milady avec deux de mes auteurs préférés, et un manga rencontré sur la page de Coquelicote (Les dessins sont vraiment beaux !).

vendredi 28 mars 2014

Le Monde - Les grands portraits (1944-2011)


100 portraits inoubliables parus dans Le Monde de 1944 à nos jours. Hommes ou femmes d'État, aventuriers, artistes, intellectuels, ils ont marqué leur siècle. Silhouettes en cape et majesté, articles ciselés à la pointe sèche, secrets d'enfance : le portrait est un art.
Il y a les héros, immortalisés depuis dans les manuels d'Histoire, mais qui, sur l'instant, avaient bien des défauts : de Gaulle, Churchill, Einstein... Les grandes figures de la politique française et étrangère, de Margaret Thatcher à Jacques Chirac. Les artistes et les écrivains aussi, d'Arletty à Jim Harrison en passant par Coluche et Sagan.
Une pléiade d'être complexes, fous, vaniteux, géniaux, pour un livre d'Histoire vivante, incarnée, qui captivera toutes les générations.



Merci beaucoup à Babelio pour cette lecture.



Mon avis :

C'est la première fois que je fais une chronique alors que le livre n'est pas complètement lu mais je pense pouvoir vous donner mon avis d'après tous les portraits que j'ai lus.


La première chose à dire, c'est que la qualité des articles est très inégale : on en a des excellents et des beaucoup moins bons. La deuxième, c'est que je n'ai pas compris l'intérêt de certains et que d'autres manquent. Concrètement, il n'y a presque que des artistes et des hommes politiques (et si je comprends tout à fait qu'on parle de B. Obama, j'ai beaucoup de mal à comprendre ce que L. Fabius et D. de Villepin font là...), ça manque clairement de sportifs. Car n'allez pas me dire qu'aucun n'a de destin exceptionnel.


Pour parler d'un article que j'ai adoré : celui sur Soeur Emmanuelle. Je ne la connaissais que de nom et après cette lecture, je suis prête à lire des choses sur cette femme. Le portrait est celui d'une femme exceptionnelle, il est plein d'émotion et d'admiration. En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti à la lecture. De plus, il est assez complet. Que du bon !


Ensuite, un qui m'a déçue : celui sur la reine d'Angleterre. On n'apprend rien, on ne "vit" rien (hormis peut être la vie de l'auteur) et on ne ressent rien. Cet article ne m'a rien apporté et je n'en retiens que quelques propos de l'auteur sur la forme de l'entrevue avec la reine, rien sur le fond. Et franchement, le voir se poser des questions sur la façon de saluer Sa majesté, ça ne m'intéresse absolument pas !


Je ne peux pas mettre d'appréciation générale sur ce livre, certains portraits sont de qualité, d'autres sont mauvais, mais d'un point de vue personnel, je ne suis pas vraiment en accord avec le choix des personnalités. De plus, certaines informations en paratexte ne sont pas à jour, j'ai vérifié avec la date de parution : c'est normal que ça ne mentionne pas la mort de Nelson Mandela mais pour celle de Ben Laden, ils ont eu le temps de noter l'information. Que ça ne soit pas indiqué dans l'article c'est normal (tout dépend de la date à laquelle il a été écrit), mais dans le paratexte, ça devrait l'être.

D'un rouge incomparable, Véronique Chouraqui


Dans le Montpellier de 1791, Élisabeth Coste, drapière, décide d'adopter une petite fille abandonnée. À cette occasion, elle retrouve Joseph Durand revenu en ville après 25 ans d'absence et devenu juge de paix. Leurs retrouvailles les bouleversent. Harcelée parce quelle est la soeur d'un prêtre réfractaire, elle voit injustement tous ses biens confisqués par les autorités. Joseph Durand est chargé de poser les scellés sur ses meubles et sa boutique. Alors que les Espagnols sont annoncés aux portes de la ville et que la rumeur d'une famine sans précédent s'amplifie, Élisabeth, acculée financièrement, décide de faire cuire des galettes pour nourrir sa fille. Mais en période de crise, l'acte le plus insignifiant peut devenir un acte politique. Artisan du malheur d'Élisabeth et révolutionnaire convaincu, Joseph parviendra-t-il à l'aider dans son combat contre l'injustice ? Ses rêves de liberté et d'égalité résisteront-ils à la réalité ? 



Merci beaucoup à Babelio pour cette lecture.



Mon avis :

J'ai eu un peu peur en voyant le pavé qu'est ce livre... Je suis en pleine période de préparation de concours et je n'étais pas forcément emballée par cette lecture. Mais il faut reconnaître que j'ai passé un bon moment.


J'ai adoré l'aspect historique, c'est très bien amené, très bien raconté et je ne doute pas que ce soit très bien documenté. C'était très intéressant de découvrir la période post révolution ailleurs qu'à Paris et avec différents personnages qui vivent ça de manières très diverses. J'ai l'impression d'avoir appris plein de choses et j'ai été conforté dans mon idée sur les révolutionnaires... Je ne dirai rien de plus, pour éviter de spoiler.


Là où j'ai moins accroché, c'est avec la "romance" et avec les personnages en général. La romance n'est pas très intéressante, elle n'apporte pas grand chose à l'histoire et elle n'est pas non plus très convaincante. Donc, au bout d'un moment, les retours dans le passé pour revivre les moments entre les deux "amoureux" deviennent lassants. Ca reste intéressant pour tout ce qui concerne le métier de drapier et les conditions de vie des ouvriers mais pour le reste, je n'ai pas été charmée. Je n'ai pas non plus été très enthousiasmée par les personnages qui m'ont semblé "dissonants" : j'ai parfois eu l'impression que leur caractère ne concordait pas avec leurs actes (ou inversement), je ne saurais pas l'expliquer précisément, c'est surtout un ressenti. J'ai quand même apprécié des personnages plus que d'autres mais aucun n'est sorti du lot.


L'autre souci, c'est la forme. Il y a des passages en italiques un peu partout et on ne comprend pas l'utilité de cette mise en forme et j'ai eu beaucoup de mal avec l'utilisation des pronoms : alors que l'auteure parle d'un personnage, elle utilise un pronom qui fait référence à un autre. Quand Elizabeth parle de Catherine et que d'un coup, elle utilise un "elle" qui renvoie à Elizabeth. Ca rend certains passages très confus et c'est assez désagréable. Il me semble aussi avoir repéré quelques fautes et c'est toujours dommage.


Au niveau historique, c'est très complet et très intéressant. Par contre, j'ai été beaucoup moins séduite par tout ce qui se trouvait autour.



dimanche 16 mars 2014

Vampire et paumée (Queen Betsy, tome 12), MaryJanice Davidson


Rien de surprenant à ce qu’un voyage en enfer soit… un enfer ! J’ai enfin réussi à me débarrasser du diable et dois désormais me comporter comme une monarque responsable. Mais entre mon mari, Sinclair, complètement intenable depuis qu’il a développé une tolérance au soleil, mon fils adoptif qui a commencé à faire ses dents, et ma soeur qui assume le rôle de Satan, j’ai bien peur d’user plus d’une paire de Prada à gérer tout ce petit monde…



Mon avis :

Que dire à propos de ce énième tome des aventures de Betsy ? Déjà, qu'on ne peut plus vraiment parler d'aventures, sauf si vous considérez que trier des mules en velours en est une... Alors qu'y a-t-il dans ce tome ?

Des chapitres "vides" dans lesquels il ne se passe rien, il n'y a rien de nouveau. On n'apprend rien et on s'ennuie même car l'humour ne fait plus vraiment effet. Ce qui était tordant dans les premiers tomes ne provoquait plus que sourires dans les tomes suivants et ne fait plus rien dans celui-ci. Ca sent le réchauffé, c'est réréré-utilisé, bref c'est inefficace.

Il y a aussi les dialogues de quatre pages où chaque phrase est accompagnée de commentaires et de digressions. Et à la fin, qu'est ce qu'on apprend ? Qu'y a t-il de nouveau ? Rien. Ce n'est donc que du remplissage, ni plus ni moins.


Comme pour les autres tomes, l'auteure nous sort un final surprenant qui promet des choses intéressantes pour la suite. Ça ne relève pas le niveau du reste du roman, malheureusement... Et pire : l'épilogue nous révèle tout ! Quand Betsy se retrouve coincée (oui il lui arrive quelque chose mais j'y reviens ensuite), l'auteure nous sort des chapitres où la narration est faite par ... Sainclair. Où est l'intérêt pour l'histoire ? Ne le cherchez pas, il n'y en a pas. En revanche, ça permet à l'auteure de tout expliquer en direct plutôt que d'attendre le retour de Betsy. Étant donné qu'elle revient à un moment critique, il aurait été intéressant qu'on soit aussi perdue qu'elle (d'ailleurs elle m'a bien énervée à se regarder le nombril à ce moment là, la Betsy des derniers tomes avait un peu évolué. Enfin c'est ce que je croyais...) mais non, on sait tout donc les questions de Betsy ne trouvent aucun écho chez le lecteur. Et pour l'épilogue, c'est pareil, ce qui aurait pu être un scoop nous est expliqué tout de suite : plus de suspens, plus d'interrogations, ... Rien !


J'en reviens à Betsy coincée. Elle se trouve en effet dans une position délicate (à plus de la moitié du tome, faut pas désespérer !) mais comme il n'y a aucune adversaire déclaré, on sait qu'il ne se passera rien d'inquiétant... Il y a quand même une question à laquelle Betsy doit répondre, question soulevée par sa mère et que tout le monde ignore pendant un looooooong moment. Et quand Betsy daigne enfin s'y intéresser, on lui fournit la réponse directement. Pouf ! C'est comme ça que les problèmes se résolvent : Pouf ! D'ailleurs, quand Betsy découvre la réponse, on a l'impression que le problème est effacé alors que ce n'est pas du tout le cas.


En résumé : il ne se passe rien (sauf à la fin), l'auteure révèle tout trop tôt et en plus, elle écrit maintenant des chapitres du point de vue de Sainclair qui se trouve être d'une niaiserie difficilement imaginable. Les autres personnages restent fidèles à eux mêmes, Betsy en revanche devient insupportable.



mercredi 12 mars 2014

La marque du fleuve (Mercy Thompson, tome 6), Patricia Briggs


Mercy et Adam passent leur lune de miel au bord de la Columbia. Tout devrait être parfait, mais une présence maléfique hante les eaux, emportant des vies innocentes. Mercy est une marcheuse: elle peut voir les fantômes. Et voilà que l’esprit de son père, mort avant sa naissance, décide de lui rendre visite.Il est temps pour elle de renouer avec son héritage pour affronter la diablesse de la rivière.



Mon avis :

Autant le dire dès le départ, ce tome est différent des précédents. Ici, on laisse la meute, les faes et les vampires qu’on connaît bien pour se concentrer sur Adam et Mercy (et surtout sur elle). Mais cela ne veut pas dire qu’ils vont être tranquilles ! En effet, il y a un monstre à tuer et Mercy va devoir se mouiller (littéralement). Par contre, il est inutile de s’interroger sur les responsables du retour de la bête car ça n’a aucune importance. Il s’agit surtout de pimenter le récit avec un peu d’action car même si suivre Adam et Mercy est un plaisir, se contenter de leur lune de miel aurait été un peu ennuyeux.


Le monstre peut paraître redoutable mais finalement, il n’est pas impossible à battre. Ce que j’apprécie car je n’aime pas les personnages surpuissants. De nouveaux personnages font leur apparition et j’ai beaucoup aimé Oiseau tonnerre et Coyote. J’aimerais beaucoup qu’on les retrouve dans de prochaines aventures de Mercy !


On en apprend un peu plus sur Mercy mais si les révélations ne semblent pas si extraordinaires. Enfin, c’est surtout la réaction de Mercy qui rend de telles informations pas si époustouflantes. Elle accepte plutôt bien ce qu’elle apprend car cela ne change pas vraiment ce qu’elle est.


La relation Mercy / Adam évolue bien, ils font des compromis mais se prennent un peu la tête sur certains points. Je suis rassurée car j’avais peur que le fait qu’ils se mettent ensemble finissent par donner une relation sans saveur. Le mariage était sympa mais sans plus, je n’ai pas été si touchée que ça. Je pense que l’auteure est bien plus douée pour transmettre les émotions par les réactions (comme celle d’Adam lorsque Mercy est restée absente un mois) que par un évènement en particulier.


Depuis le début, j’aime la personnalité de Mercy : rebelle mais pas complètement inconsciente au point de défier n’importe qui n’importe quand, et sachant même se soumettre quand il le faut. C’est encore le cas dans ce tome, elle est capable d’autonomie (d’ailleurs Adam ne pouvant pas nager, il ne l’aidera pas beaucoup dans le combat final) mais aussi capable de confier sa protection à Adam de temps en temps. Je suis rassurée sur la capacité de Mercy à se défendre seule et sur la relation Adam / Mercy.


Etant fan de Patricia Briggs et ayant adoré tout ce que j’ai lu d’elle, mon avis n’est pas forcément celui à suivre. Je dirais que c’est un très bon tome qui, parce qu’il est différent des autres, peut moins plaire. Moi j’ai adoré ;)




Publié le 2 juillet 2012

Le trône de fer & Le donjon rouge (Le trône de fer, intégrale 1), George R. R. Martin


Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer, tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors s’en sortiront indemnes…



Mon avis : 

Il s’agit d’une chronique pour l’intégrale 1 donc pour les tomes 1 et 2 de la série. Cette lecture a duré plusieurs mois car j’ai fait une pause et eu beaucoup de mal à reprendre, tout comme j’ai eu du mal à me lancer au début. Mais une fois que j’avais lu quelques chapitres, j’étais complètement dedans et il était difficile de lâcher.

Il y a un grand nombre de personnages et je me suis aidée de la série pour les identifier plus facilement. Après ça, j’ai pu pleinement apprécier les différents caractères. Chaque chapitre est consacré à un personnage et à son point de vue, ce qui permet de s’attacher à eux et de voir les choses différemment. On se rend vite compte des défauts et des qualités de chacun, comment leur passé les a façonnés. Ils restent fidèles à eux mêmes quelque soit les circonstances, même quand ils ne devraient pas (et je pense surtout à Ned Stark). Certains personnages sont géniaux (Tyrion, Jon, Arya), d’autres sont agaçants (Sansa, Jaime) et d’autres carrément insupportables (Joffrey est sûrement le pire). Ma préférée est Daenerys, avec tout ce qu’elle vit, elle se montre forte et déterminée et elle apporte une touche de magie au récit. Tout au long de l’histoire, les personnages ne font pas qu’agir, ils s’interrogent aussi et évoluent selon leurs expériences.



Le monde créé par l’auteur est tout simplement formidable ! Il mêle réalité et magie, rendant ce monde vraiment très réaliste, on pourrait presque dire que c’est une période réelle, que les évènements se sont vraiment déroulés il y a très longtemps. Je dis ça car l’auteur ne se contente pas d’enchaîner les batailles, il y a aussi tout un tas de manipulations politiques qui compliquent les relations et les évènements mais qui rend tout hyper intéressant et donne envie de connaître la suite.


Je n’ai qu’une critique à faire et elle porte sur la forme. D’après ce que j’en sais, ce serait dû à la traduction. Personnellement, j’aime assez le style médiéval, surtout que ça reste facile à lire, mais il y a des mots qui "sonnent faux" comme "malabar" et état stationnaire". Il y a aussi parfois des différences de registres, parfois familier, parfois soutenu, pour un même personnage. C’est assez dérangeant.


L’histoire est excellente et il n’y a aucun temps mort, descriptions et actions s’enchainent et s’alternent comme il faut. Les personnages sont très intéressants et on peut facilement s’attacher à certains. C’est une série que je continuerai avec plaisir, j’ai très envie de savoir ce qui va arriver à certains personnages, surtout que l’auteur n’est pas clément avec eux et que tout peut arriver !




Publié le 5 novembre 2012

mardi 11 mars 2014

Retour à l'état sauvage (La guerre des clans, tome 1), Eric Hunter


Depuis des générations, fidèles aux lois de leurs ancêtres, quatre clans de chats sauvages se partagent la forêt.
Mais le Clan du Tonnerre court un grave danger, et les sinistres guerriers de l'Ombre sont de plus en plus puissants. En s'aventurant un jour dans les bois, Rusty, petit chat domestique, est loin de se douter qu'il deviendra bientôt le plus valeureux des guerriers...



Mon avis :

J'étais très sceptique en commençant cette lecture : une histoire de chats, ça ne m'emballait pas franchement. Mais comme il entre dans le cadre de mon challenge anniversaire, je me suis lancée. Et je ne le regrette absolument pas ! Très vite, sans oublier que ce sont des chats, on passe à travers et ça ne pose aucun problème.


Je me suis attachée à Rusty dès les premières pages, c'est un chaton vraiment adorable et en plus, il est intrépide, ce qui ne gâche rien. D'autres chats m'ont beaucoup plu et d'autres m'ont agacée, comme quoi j'étais vraiment plongée dans l'histoire. En revanche, il y en a beaucoup donc je n'ai pas retenu tous les noms. Les chats ont des comportements très humains et on n'est pas perdu au milieu d'eux.


L'histoire m'a convaincue. Il s'agit d'une guerre entre clans, ce qui implique des combats, des discussions, des trahisons, etc. Il y a une évolution dans les évènements, ce n'est pas une simple suite sans but de batailles. On sent qu'on va quelque part, vers quelque chose de plus vaste mais qu'on est limité par la jeunesse du héros.


Ce héros, Nuage de feu (anciennement Rusty) est un peu trop mis en avant à mon goût. Comme souvent, il est le seul à comprendre ce qui se passe, à voir qui cache quoi, à se distinguer à chaque bataille, etc. C'est un peu le cas ici mais si je n'ai pas fermé le livre avant la fin c'est qu'il rencontre des obstacles et que ça n'empêche pas d'apprécier la lecture.


J'ai hâte de connaître la suite de l'histoire de ces chats.



lundi 10 mars 2014

In My Mailbox (33) & (34)



In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.



Etant très occupée par la préparation de mon concours qui a lieu dans moins d'un mois, je n'ai pas eu le temps de faire un IMM la semaine dernière. Je fais donc un deux en un pour cette semaine.

Deux nouvelles sorties en petit format pour Loup et donc deux achats ! Je ne résiste pas à ce personnage et je vais même utiliser celui qui traite de l'histoire pour travailler en classe.


En zappant, je suis tombée sur le film adapté du roman de Jules Verne et la fin un peu étrange m'a donné envie de le lire. Je continue avec la série Queen Betsy (et je me demande bien pourquoi), ce tome est d'ailleurs terminé et c'est une déception.


Je crois qu'en ce moment, j'ai une envie d'historique... Un roman de P. Gregory (j'en ai lu deux à ce jour et j'ai adoré), un livre sur les tsarines (envie d'en savoir plus depuis que j'ai vu Secrets d'histoire sur Nicolas II) et un sur les Tudors (envie d'en savoir plus depuis que j'ai vu Deux soeurs pour un roi).


C'est l'article de Coquelicote qui m'a donnée envie de découvrir cette version de La Belle et la Bête (j'ai déjà celle de Madame Leprince de Beaumont) et comme il me fallait un petit achat supplémentaire pour pouvoir payer avec la CB, j'ai pris un livre à prix découverte, on verra ce que ça donne.


Ma meilleure amie m'a gentiment offert les deux premiers tomes de cette série que j'ai vraiment envie de découvrir. Merci encore :)

mardi 4 mars 2014

Les lames du cardinal (Les lames du cardinal, tome 1), Pierre Pevel


Paris, an de grâce 1633. Louis XIII règne sur la France et Richelieu la gouverne. Le Cardinal, l'une des personnalités les plus puissantes et les plus menacées de son temps, doit sans cesse regarder des ennemis de la Couronne. L'espionnage, l'assassinat, la guerre, tout est bon tour parvenir à leurs fins... et même la sorcellerie, qui est l'œuvre des plus fourbes adversaires du royaume: les dragons! Ces redoutables créatures surgies de la nuit des temps ont en effet survécu et se dissimulent parmi les humains, ourdissant de sombres complots pour la reconquête du pouvoir. Déjà la cour d'Espagne est tombée entre leurs griffes... Alors, en cette nuit de printemps, Richelieu décide de jouer sa carte maîtresse. Il reçoit en secret un bretteur exceptionnel, un officier dévoué que la trahison et le déshonneur n'ont pourtant pas épargné : le capitaine La Fargue. Car l'heure est venue de reformer l'élite secrète qu'il commandait jadis, une compagnie d'aventuriers et de combattants hors du commun, rivalisant d'élégance, de courage et d'astuce, ne redoutant nul danger: les Lames du Cardinal!





Mon avis :

J'ai connu cet auteur avec la trilogie de Wielstadt et j'en gardais un très bon souvenir. Ce roman est de la même qualité.


On apprend doucement à connaître les personnages et ce qui peut sembler décousu au départ, on passe très peu de temps avec un personnage avant de partir vers un autre, mais finalement on ne s'ennuie jamais. A la fin, tous les personnages nous sont connus, même ceux qu'on aurait pu confondre (faire la différence entre deux soldats après une seule discussion n'est pas aisé). J'ai aimé chacun d'eux, qu'ils soient bons ou mauvais, et d'ailleurs il est assez compliqué de définir cet aspect de leur personnalité car ils sont tous bien plus complexes. Chacun a ses petits secrets et même ceux qui nous semblent les plus irréprochables ne sont pas forcément blancs comme neige. C'est ce que j'avais aimé aussi dans la trilogie : des personnages qui ne sont pas des héros typiques et qui se dévoilent petit à petit (la fin fut d'ailleurs une grosse surprise). Il y en a pour tous les goûts parmi les caractères et les femmes ne sont pas laissées à la traîne, elles ont un vrai rôle dans cette histoire. Et il y a les dragons ! Dragonnets, wyvernes, dracks, etc. L'auteur les a parfaitement intégré à l'histoire, c'est comme si ils avaient toujours été là. Ils apportent un élément fantastique qui donne du charme au roman sans prédominer.



Maintenant que j'en ai fini avec les personnages, parlons de l'histoire en elle-même. C'est assez long à se mettre en place, on apprend très tôt ce que sont les lames du Cardinal et ce qu'on veut d'elles mais la réunification n'est pas immédiate. L'auteur prend son temps pour nous révéler tous les éléments cachés, tout n'est pas expliqué tout de suite et on est tenu en haleine tout au long du récit. Même quand l'une des lames est en danger, on ne sait rien de ce que prépare les autres et si elle va s'en sortir seule ou si elle va pouvoir compter sur les autres. Quand on commence le récit, on ne sait rien, même sur ce qui s'est passé antérieurement. L'auteur distille habilement les informations, on apprend donc toujours quelque chose d'intéressant. De plus, il se passe toujours un évènement intéressant : poursuite, duels, discussions, enlèvement, complots,... Même si ce ne sont que des évènements isolés (ou qui semblent l'être), on ne s'ennuie jamais.


En ce qui concerne le style de l'auteur, je suis tout simplement conquise. C'est très bien écrit : les tournures sont "poétiques", le vocabulaire est riche et le récit est au passé. Certes on avance lentement dans la lecture mais c'est très agréable à lire (un peu comme Jules Verne, c'est riche mais c'est long).


Je n'ai donc rien à dire de négatif sur ce roman, tout s'enchaîne parfaitement bien et jamais on ne s'ennuie, avec des personnages de tous les caractères avec un style particulièrement agréable.