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dimanche 28 décembre 2014

Le roman du Masque de fer, d'après Alexandre Dumas


Louis XIV a-t-il eu un frère jumeau tenu prisonnier sous un masque de fer ? Entre l'Histoire et la Légende, le prisonnier masqué a pris de multiples visages. Dans Le Roman du Masque de fer, on découvrira son histoire, telle qu'elle fut racontée par épisodes dans Le Vicomte de Bragelonne d'Alexandre Dumas. On suivra, grâce à un dossier, l'évolution des hypothèses sur l'identité de ce mystérieux personnage, depuis les premières rumeurs à la cour jusqu'aux versions, souvent romanesques, des historiens.



Mon avis :

Il s'agit de morceaux choisis du Vicomte de Bragelonne, complété par des indications sur ce que Dumas n'a pas écrit afin que le lecteur puisse comprendre l'histoire.


Je suis assez contente de l'histoire, même si elle est différente de ce à quoi je m'attendais (ayant vu Le Masque de fer avec Leonardo DiCaprio). Elle est assez réaliste et ce n'est pas plus mal. On reconnaît le style de Dumas dans les passages repris et j'aime toujours autant, surtout que ça ne foisonne pas de détails. Là où je suis déçue, c'est que je n'ai pas vu l'intérêt d'assembler les textes pour créer ce livre. L'auteur n'y est pour rien et c'est donc le travail des assembleurs qui me pose problème. C'est beaucoup trop court, on n'a pas le temps de réaliser ce qui se passe que c'est déjà terminé et on ne s'attache pas aux personnages. Parfois, j'ai même eu du mal à comprendre les transitions entre les événements et ça devenait confus.


Je pense sincèrement que Dumas n'a pas écrit assez sur le sujet pour en faire un livre indépendant, même en ajoutant des passages explicatifs. A tel point que les textes documentaires à la fin du livre sont plus intéressants que le récit lui-même.





Publié le 19 janvier 2013

In My Mailbox (63)



In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog  Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.




D'abord, les deux livres que j'ai achetés : un pour mon dossier sur Napoléon et un autre pour la collection La lettre et la plume.



Et voilà tout ce que j'ai reçu à Noël, mon homme et sa famille ont été très généreux :) Il y a vraiment de tout et j'ai hâte de lire tout ça !


samedi 27 décembre 2014

Chirurgiens de l'espace (Medstar, tome 1), Michael Reaves & Steve Perry


Au cours d'une bataille acharnée pour le contrôle des usines de Drongar, la planète jungle, une petite équipe médicale essaye tant bien que mal de soulager les nombreux blessés. Parmi eux, deux chirurgiens : l'un cherche à combattre son désespoir à grands coups d'humour sardonique tandis que l'autre décide de faire face à la mort et à la misère en trouvant refuge dans la musique. Il y a également cette infirmière qui se consacre corps et âme aux blessés en gardant un œil sur son séduisant maître. Et Barriss Offee, une jeune Padawan, qui s'interroge sur le sens de sa mission. Pendant ce temps, d'autres s'efforcent de tirer profit de cette guerre, en développant le marché noir, ou en tentant d'influer sur le cours des événements. Pourtant, tous seront appelés à faire face à des épreuves individuelles. Et seuls les cœurs compatissants et les esprits sereins pourront espérer combattre un jour de plus...



Mon avis :

Je garde un très bon souvenir de cette lecture et je n’ai donc eu aucun mal à me motiver pour relire ce roman. Pourtant, la guerre des clones n’est pas ma période préférée : les auteurs font bien trop souvent intervenir les héros du film dans l’histoire comme si rien ne pouvait se régler sans eux. Le pire étant de voir débarquer Kenobi et Skywalker sans qu’on comprenne bien d’où ils sortent et ce qu’ils sont venus faire là. Tout ça pour dire que ce n’est pas le cas ici, on fait bien référence à des personnages plus célèbres mais ils n’interviennent pas.


Les chapitres donnent voix à plusieurs personnages, ce qui permet de varier les points de vue : une jedi, un médecin, un journaliste, un espion et un commandant, si je n’en oublie pas. Chacun fait ce qu’on attend de lui sur une unité médicale mais il y a aussi ce qui ne devrait pas se passer : trafic, contrebande, trahison, etc., c’est-à-dire tout ce qui arrive dès qu’il s’agit de récolter une ressource rare (et donc très chère).

C’est à ce niveau là que j’ai aimé suivre le journaliste, Den Dhur, il fouine, il trouve mais cela amène encore d’autres questions. Et il finit par découvrir ce qui se passe, enfin au moins une partie, mais c’est loin de s’arrêter là puisqu’il s’attire des ennuis. Le suspens à propos de son enquête est complètement gâché par le fait qu’on suit le commandant (ou quelque soit son grade, je ne m’en souviens plus) qui est en plein cœur de l’affaire. Donc on sait tout avant Den Dhur et on n’apprend pas grand-chose de ses investigations… Mais le personnage reste très sympathique.
La jedi, Barriss Offee, est quant à elle très centrée sur l’utilisation de la force et la tentation de céder au côté obscur. Pour le coup, je trouve ces passages vraiment intéressants, ils amènent à réfléchir mais sont moins donneurs de leçons ou récitations vides de sens qu’on a à supporter dans d’autres romans. Par exemple, « la colère mène au côté obscur », certes mais c’est beaucoup plus complexe que ça et les réflexions de Barriss sur ce sujet le montrent très bien.
Autre personnage important, le chirurgien (enfin l’un d’eux puisque c’est une équipe), Jos Vandar, qui se débat avec une prise de conscience. Car dans ce tome, il est aussi question de la personnalité des clones : sont-ils tous identiques ? Et du point de vue d’un chirurgien, la réponse peut être facilement « oui ». Mais ils ont aussi des particularités donc comment faut-il les considérer ? C’est là aussi très intéressant, j’ai aimé les questions que se pose Jos et qui le tourmentent, en revanche j’ai été moins touchée par son histoire d’amour. Ça arrive comme un cheveu sur la soupe et ça m’a plus énervée qu’autre chose : on revient à un questionnement de base et on tourne vite en rond. J’ai adoré les chapitres avec l’espion car son identité ne nous est pas révélée et ça pourrait être presque n’importe qui. Ses actions et ses convictions sont plus que discutables mais là encore, il y a de la réflexion derrière les idées et une profondeur chez le personnage, comme chez les autres. Et j’ai adoré cet aspect que je trouve très bien travaillé.


Voilà pour les personnages et leurs problèmes personnels. Et c’est là que se pose, pour moi, le problème de ce roman : ça reste personnel. Même si les personnages en interaction avec un même problème, ils ne le sont pas vraiment entre eux. Ils jouent ensemble et discutent mais il n’y a pas réellement de partage. Quand vient l’attaque (l’action est tardive mais elle finit par arriver), on ne comprend pas qu’ils fuient ensemble, enfin si puisqu’ils font partie de la même équipe, mais on ne ressent pas la tension qui se crée au sein d’un groupe quand ses membres sont liés et en danger. Ça m’a frappée quand, vers la fin, Barriss se rend compte qu’elle n’a guère avancé sur son mystère (alors qu’elle n’a jamais commencé), mystère résolu en partie par Den Dhur. En revanche, la fin comporte quand même un passage émouvant et il y a quand même de l’émotion dans ce groupe.


Je termine avec un personnage dont je n’ai pas encore parlé mais que j’ai adoré : Tope-là. C’est un droïde que j’ai déjà rencontré dans ce qui est mon roman Star Wars préféré : L’ombre du chasseur. Il est capable de ressentir des choses et cela en fait un droïde très spécial. J’aime beaucoup ce genre de lien entre les romans, surtout quand il est fait grâce à un tel personnage.


Malgré le problème que j’ai soulevé, les personnages ont une réelle profondeur, l’histoire est intéressante et l’ambiance générale du roman est bonne, ce qui en fait l’un de mes préférés.



mercredi 24 décembre 2014

Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll


Par un jour d'été 1862, sur les berges de la Tamise, un jeune professeur d'Oxford, poète et mathématicien, improvise un conte pour distraire les trois fillettes d'un de ses amis. Charles Dodgson, alias Lewis Carroll, est en train d'improviser Alice au pays des merveilles.

Assise au bord de la rivière, Alice s'ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N'hésitant pas à le suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n'est autre que le royaume de l'enfance. Et voici le chat de Cheshire à l'étrange sourire, la terrible Reine de coeur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse Tortue et le Valet-Poisson... Un siècle et demi plus tard, ce monde enfantin et absurde, surréel et symbolique, est resté le nôtre.



Mon avis :

Je n'avais jamais lu ni avais eu envie de lire ce roman. Je connaissais par le dessin animé Disney et je n'ai jamais pu le regarder en entier, je n'avais pas du tout accroché. C'est Ma B Addiction-books qui m'a donné envie de le lire dans le cadre du challenge Les classiques de l'été. Et ce fut un vrai plaisir.

Alice enchaîne les péripéties sans aucun temps mort. On est entraîné à sa suite et on ne s'ennuie donc jamais ! Les personnages rencontrés m'ont beaucoup plu : ils sont loufoques et sympathiques. Leurs réflexions et celles d'Alice sont un pur délice, je me suis vraiment amusée pendant cette lecture.
Les petites notes dans le roman permettent de se rendre compte du talent de l'auteur pour les jeux de mots et les références aux jeunes filles pour qui il a inventé cette histoire.

Alice au pays des merveilles est une plongée en enfance et dans une fantastique imagination. C'est drôle, entraînant et très bien écrit. A ma grande surprise, c'est un coup de coeur.




Publié le 08 août 2012

lundi 22 décembre 2014

In My Mailbox (61) & (62)



In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog  Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.




J'ai reçu cette semaine deux cartes de voeux :  la première, celle de Ma Ia, était accompagnée d'un super cadeau qui m'a fait extrêmement plaisir (j'ai commencé à lire Druide et j'adore), et la deuxième, de Coquelicote qui m'a aussi fait plaisir avec un joli trombone que j'aime beaucoup (désolée pour la qualité misérable de l'image). Un énorme merci à vous deux, j'étais toute contente en les découvrant dans ma boite aux lettres !


La semaine dernière, j'ai reçu les livres en partenariat avec Babelio et cette semaine, j'ai acheté un roman qui a l'air sympathique même si je ne sais pas trop dans quoi je m'embarque avec cette histoire de chat.


Loin de tout, Jessica Ann Redmerski


Après avoir perdu son premier amour dans un accident, Camryn, 20 ans, plaque tout pour partir à l’aventure. C’est alors qu’elle rencontre Andrew, qui n’a pas été épargné par la vie lui non plus. Camryn a beau s’être juré de ne plus jamais tomber amoureuse, l’amour se révèle à elle sous de multiples facettes au cours de ce voyage. Un road trip improvisé qui marque le début d’une nouvelle existence exaltante. Mais l’insaisissable Andrew cache un secret qui peut les lier à jamais ou les détruire pour toujours…



Mon avis :

J'ai lu tellement d'avis positifs sur ce roman que j'étais très enthousiaste à l'idée de le lire, et aussi, l'histoire me plaisait beaucoup. Je l'ai acheté lors de l'opération ebook de Bragelonne et ce que je peux déjà vous dire, c'est que je suis bien contente de ne pas avoir dépensé plus de 0,99€ pour ça !


Déjà, je n'ai pas apprécié Camryn : une héroïne pour qui un maquillage simple implique rouge à lèvres, mascara et poudre, qui se trouve IMMONDE parce que son mascara s'est effacé, qui veut faire le tour du monde avec un sac à dos mais ne peut pas se passer de son après-shampooing et de sa crème exfoliante, ça ne pouvait pas coller avec moi. En parlant de ce tour du monde, ce serait une perte de temps, puisque pendant ce voyage ci, on ne voit rien d'autre du paysage que les corps d'Andrew et de Camryn ou l'intérieur des hôtels. Le peu de fois où il est question de coutumes/paysages locaux, c'est pour nous servir des gros clichés. Donc pour le road trip, on repassera...
L'autre personnage, Andrew, m'a paru plus sympathique au départ mais il s'est révélé être "trop" : trop beau, trop musclé, trop de bons goûts, se bat trop bien, est trop gentil, chante trop bien, joue trop bien de la guitare, est trop bon au lit, etc. Bref, je n'y ai pas cru. Concernant son secret, même si on ne le découvre qu'à la fin, on y revient sans cesse et quand arrive le moment critique, il n'y a aucune surprise et ça ne m'a pas touchée.
Les autres personnages... Entre la meilleure amie qui est une caricature, la famille qui accepte Camryn tout de suite, ça manquait de profondeur dans les relations et frisait le ridicule.


Passons maintenant à ce qui est au centre du roman : la relation entre Camryn et Andrew. Ça avait bien commencé mais rapidement, j'ai été gênée par les références constantes au physique. Ils sont tous les deux canons, le savent, et sont directement attirés par la plastique de l'autre ... comme le serait n'importe qui. Quand on est sensible au charme de quelqu'un, c'est personnel et c'est touchant mais quand c'est la beauté, on pourrait remplacer l'un des deux par n'importe quelle autre personne que ça serait la même chose. Elle remarquerait tout autant les abdos bien dessinés d'Andrew ou les jolies petites fesses de Camryn. Et toute leur attirance ne repose que là dessus : quand Andrew dit à Camryn qu'elle est intelligente, drôle et belle, elle reste focalisée sur le dernier compliment alors que paradoxalement c'est ce dont elle est consciente à propos d'elle même. 

Orphée aux Enfers, Rubens
Cette relation évolue quand il commence à coucher ensemble mais là, ça devient vulgaire d'un coup. De plus, ça regorge de détails inutiles : il y en a trop mais aussi pas assez pour faire une scène "émoustillante". C'est juste une énumération de ce qu'on fait au lit et on n'oublie pas une petite référence aux positions originales que connaît Andrew (bonjour le cliché : le plaisir au lit passe forcément par un grand nombre de positions). Soit tu détailles pour montrer la nuit de folie qu'ils ont passée, soit tu résumes en deux phrases mais le format intermédiaire n'a aucun intérêt. La fin m'a encore moins plu : c'est rapide et ça part dans tous les sens. Sans spoiler, on dirait que l'auteure a mis tout ce qu'elle voulait dire dans un prochain livre dans un chapitre et qu'il s'étale sur deux mois pour justifier que c'est à la suite du reste et pas dans un prochain tome. Et ça devient tellement guimauve dans les derniers chapitres que j'avais l'impression de me noyer dans le rose. 

Le seul moment que j'ai aimé, c'est celui où Andrew explique la symbolique de son tatouage. Au moins ce dialogue là ne sonne ni creux, ni faux, contrairement à tous les autres. 



Mais ce qui m'a le plus dérangée pendant la lecture, c'est l'overdose de détails réalistes : la mauvaise haleine, les jambes pas rasées, ... Quand je lis une romance, j'aime y voir une certaine magie : les personnages sont comme dans une bulle et tout ce qui est matériel n'a aucune importance parce que ce qui compte, ce sont les sentiments. Ici, j'ai été sans cesse éjectée de cette bulle et le pire, c'est surement le passage de la crème contre les irritations... COMMENT peut-on sérieusement rêver devant une histoire d'amour ou s'y immerger quand il est question de mycoses vaginales ?!!?! 
Surtout que ces détails réalistes que l'auteure a voulu mettre en avant cassent la crédibilité. Il y a la question de l'argent illimité pour nos héros, la barbe "naissante" d'Andrew au bout de dix jours (possible mais rare), un pervers réclamant une fellation à 500€ (riche l monsieur qui prend le bus pour se déplacer),... Ce genre de détails impossibles, je m'en moque habituellement mais sortie de la bulle, je commence à m'interroger et à m'énerver à chaque événement/parole pas crédible. 



Vous l'aurez compris, ce livre m'a exaspérée du début à la fin malgré un résumé prometteur et je ne comprends pas qu'il ait eu un tel succès.



samedi 20 décembre 2014

Blanche-Neige et autres contes, Jacob et Wilhelm Grimm


Blanche-Neige ; Hänsel et Grethel ; La Belle au bois dormant ; Cendrillon ; Le petit chaperon rouge ; Tom Pouce ; Peau-de-toutes-bêtes ; Les musiciens de la ville de Brême ; Le lièvre et le hérisson ; Le petit pou et la petite puce ; La princesse sur les pois ; Les trois frères ; La mort la plus douce pour les criminels ; Les deux compagnons en tournée.



Mon avis :

Il n'y a pas grand chose à dire sur ce recueil de contes très connus, j'en ai découvert quelques uns mais je connaissais presque tous les autres. Ce sont des contes très courts, juste quelques pages, et c'est donc hyper rapide à lire.


C'est assez spécial : le prince et la princesse qui s'aiment sans s'être vus, le chasseur qui découpe le loup pour en sortir la grand mère et le petit chaperon rouge, etc mais c'est des contes, c'est normal. Par contre, j'ai été surprise par la cruauté de certains contes : la belle mère de Blanche-neige obligée de danser sur avec des chaussons ardents jusqu'à se consumer, les demis soeurs de Cendrillon dont les yeux sont percés par des pigeons (ok c'était des pestes mais tout de même...) et le père qui ne réagit même pas à la condition de sa fille, le lièvre qui court jusqu'à la mort, ... J'en suis venue à me demander quel était le problème des auteurs avec les belles mères ^^


Je croyais que les contes étaient pour les enfants mais je crois que pour les miens, je préférerai leur montrer les adaptations de Disney :P




Publié le 13 juillet 2012

jeudi 18 décembre 2014

Coeur rebelle (La famille York, tome 1), Victoria Dahl


Dans l'Angleterre du XIXe siècle, Marissa York est une jeune fille de bonne famille, qui par son caractère un peu trop rebelle se retrouve compromise, après une embarrassante fin de soirée. Son frère, Aidan, lui trouve un prétendant de secours en la personne de Jude Bertrand qui, séduit par le côté impétueux de la demoiselle, se propose de l'épouser afin de sauver sa réputation. Cette idée n'est cependant pas du goût de l'intéressée, qui estime que Jude n'est pas l'homme idéal. Certes, ce n'est pas un gentleman : sa carrure imposante et ses traits grossiers peuvent effrayer de prime abord. Cependant, les opinions et les sentiments peuvent changer.



Mon avis :

J'ai acheté Les filles de Mr Darcy et Coeur rebelle pour découvrir la collection Pemberley de Milady romance. Le premier fut une déception et la lecture des premiers chapitres du second laissait entrevoir une impression identique. J'ai donc stoppé ma lecture et je l'ai reprise parce qu'il me fallait une lecture légère entre Le trône de fer et La nouvelle Héloïse de Rousseau. Finalement je suis plutôt contente de ce roman.


Marissa m'avait déplu au départ et ce sentiment n'a pas changé au fil du roman. Elle est présentée comme une femme à deux visages et celui qu'elle a dans l'intimité est très bien présenté. Elle est à la fois innocente et curieuse de la sexualité, ce qui n'est pas forcément étonnant à une époque où ce genre de choses n'est pas dans toutes les discussions (surtout les convenables ^^). Au début, j'ai cru que cette soif de connaître et d'apprendre était la marque d'une fille qui refuse les convenances, une rebelle quoi. Mais en fait, elle est juste superficielle. C'est même dit clairement dans le livre mais elle est censée avoir un deuxième visage, celui d'une fille bien comme il faut. Celui là (celui qui aurait donné tout son intérêt à ce personnage), je ne l'ai pas vu. Les scènes dans le monde servent la romance (danse, jalousie, ...) mais jamais je n'ai vu de démonstration des talents de Marissa pour tromper les personnes qui l'entourent.


Les personnages secondaires sont sous exploités et c'est dommage car les confidences entre amies, les échanges entre rivaux, les dîners, les bals, etc. peuvent être l'occasion de moments vraiment biens. La famille de Marissa ne m'a pas touchée : je n'ai ressenti aucun lien profond entre frères et soeur, et leurs histoires personnelles ne sont pas assez mises en valeur. Il n'était pas nécessaire d'en dire beaucoup mais même l'histoire du frère (qui est sujet du 2ème tome) ne m'a pas paru intéressante. J'ai adoré Jude qui, par ses origines et sa place dans la société, son caractère et ses intentions, est un personnage attachant et intéressant. Il est beaucoup plus complexe que Marissa et c'est ce qui "sauve" leur relation.


L'histoire est basique : ils jouent à "je t'aime, moi non plus". On sait comment ça va se terminer mais la romance est très bien écrite avec ses moments d"introspection et les conclusions qui en découlent juste au bon moment. Ce qui m'a gênée, c'est que cela ne s'applique pas vraiment aux pensées de Marissa : elle se rend compte que parler à Jude lui manque mais dès qu'elle le revoit, elle ne pense qu'à ses lèvres et à ses cuisses... Ça manque aussi un peu de moments de vrais complicité où l'attirance physique n'est pas impliquée (surtout du côté de Marissa) pour renforcer l'idée d'amour. Mais je dois avouer que j'ai adoré voir Marissa et Jude se tourner autour :) L'histoire du chantage était bien trouvée mais la fin est juste ridicule, régler ça par quelques pleurs franchement... Le côté historique est très peu exploité, on parle de convenance et de mariage mais ça reste limité. On pourrait presque situer l'histoire dans un autre lieu et une autre époque. Par contre, les dialogues et le ton employé par l'auteur sont tout à fait dans le style de l'époque.


J'ai beaucoup aimé ce roman car malgré un cadre historique inexistant et un manque de profondeur, il était amusant de voir Jude et Marissa se chercher. Mais je ne lirai pas la suite car j'ai surtout apprécié Jude et la famille York ne m'a pas vraiment intéressée.




Publié le 17 juillet 2012

mardi 16 décembre 2014

Baiser sucré (Cupcake Club, tome 1), Donna Kauffman


Quand Leilani Trusdale, pâtissière émérite, se réfugie sur la petite île de Sugarberry, dans le sud des États-Unis, elle pense laisser derrière elle son passé new yorkais. C’est alors que son ancien chef et mentor, Baxter Dunne, débarque sans crier gare pour tourner une émission culinaire dans sa boutique de cupcakes. Avec son regard de braise, il a le don de faire rougir l’adorable pâtissière… Ces deux-là ne partagent-ils pas davantage que leur goût immodéré pour le glaçage au chocolat ?



Mon avis :

Je l'avoue, j'ai une image assez négative des romances et c'est uniquement la couverture qui m'a décidée à acheter ce livre. Je m'attendais à une histoire superficielle (ne pas y voir du négatif, pas toujours besoin d'une intrigue hyper complexe pour faire une bonne lecture), des personnages agaçants (je veux je veux pas, elle/il est trop bien pour moi, ...) et des scènes torrides à peine crédibles. Il faut le dire, je me suis trompé.


L'histoire est un peu lente au début mais ça ne m'a pas dérangée. Au contraire, je trouve que ça permet de mettre en place les caractères des personnages et leurs relations, ce qui est indispensable puisque nos héros se connaissent déjà et ont déjà tout un tas de sentiments. Le roman passe plus de temps sur l'évolution de la relation entre Baxter et Lani que sur leur couple, et heureusement car ça sentait déjà un peu trop la guimauve à mon goût à ce moment là. On sait très bien comment ça va finir mais je trouve que l'histoire est vraiment bien écrite, bien rythmée et à aucun moment j'ai trouvé que ça allait trop ou pas assez vite. De plus, la pâtisserie (et les cupcakes) sont présents tout au long du roman et ce n'est pas juste pour faire une jolie couverture. La cuisine a une importance pour chacun des personnages et ça se ressent. On alterne le point de vue de Lani et celui de Baxter, ce qui permet de mieux comprendre les motivations et les doutes de chacun quand ils font des choix.


J'ai beaucoup aimé les personnages, ils ont tous du caractère et sont attachants. L'auteure ne s'est pas contenté de nous sortir les personnages clichés, ils ont une vraie personnalité et une vraie histoire passée (commune ou nom). Les relations qui les unissent sont tout à fait crédible et on comprend pourquoi telle personne est amie avec une autre. On a même le droit à un personnage très amusant, Alva, la mamie excentrique qui se mêle de tout et qui a encore de l'énergie à revendre (un peu cliché mais tellement génial). Ce que j'ai apprécié dans le couple Baxter-Lani, c'est qu'il est normal : ils s'aiment et se désirent mais pas avec une passion qui brûle tout sur son passage. Lors des scènes intimes, l'auteure ne nous parle pas des mensurations du membre de monsieur ni de la perfection du corps de madame, on voit chacun avec les yeux de l'autre donc oui ils sont beaux mais non, l'auteure n'en fait pas trop à ce sujet.  Et surtout ces scènes sont assez courtes et peu nombreuses pour avoir du sexe et de la tendresse sans que ça devienne le principal sujet du roman. Elles servent à la relation des personnages mais sans plus, et c'est tant mieux.


En bref, c'est une romance assez gentillette, ce qui me convient parfaitement. Elle suffit à me faire rêver mais si vous aimez les grandes passions, ce roman n'est probablement pas pour vous ;) (sauf si vous êtes fan de cupcakes :P )




Publié le 4 décembre 2012