Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce vœu insensé :
garder toujours l'éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la
toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de
fait, seul vieillit le portrait où se peint l'âme noire de Dorian qui,
bien plus tard, dira au peintre : "Chacun de nous porte en soi le ciel
et l'enfer.
Mon avis :
Je l'ai déjà lu il y a plusieurs années mais pour le Baby Challenge Classiques de Livraddict, je l'ai ressorti de ma bibliothèque. Et j'ai pris une claque : ce roman est magnifique, tout simplement !

J'ai trouvé que Dorian manquait de substance propre à lui même, dans le sens où il sert d'illustration aux discours de Lord Henry. Pourtant, c'est ce qui en fait un personnage intéressant et même fascinant.
L'histoire en elle-même n'est pas très palpitante mais le texte est tellement riche en références et tellement beau que ce n'est même pas pour l'histoire que je continuais ma lecture. Hormis un passage dans lequel l'auteur liste tous les objets collectés par Dorian Gray qui fut très instructif mais très lourd, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. J'ai redécouvert la vie de Dorian, sa nature et ses doutes avec un grand plaisir. Mais c'est surtout toutes les réflexions sur la vie que j'ai aimé. La partie avec Sibyl Vane est ma préférée car je la trouve vraiment magnifique, et puis c'est ce qui déclenche tout.
L'auteur a un style très imagé qui m'a parfois fascinée. Cela faisait longtemps que je n'avais pas éprouvé un tel plaisir grâce au style d'un auteur.

Seul Basil ne m'a pas beaucoup plu, il m'a semblé trop "terne" par rapport aux autres. Il est en quelque sorte la voix de la sagesse, de la bonne conduite et c'est ce qui en fait un personnage plutôt ennuyeux. Mais c'est par lui que tout commence, il est indispensable.
C'est un magnifique roman, autant pour l'histoire que pour la plume de l'auteur. Et parce que c'était une relecture, il n'en était que plus agréable à lire.
Un livre que je n'hésiterais pas à relire non plus, pour les mêmes raisons! Ceci-dit, pour l'image de la femme, ce n'est pas tant lié à un problème d'époque que de point de vue... Oscar Wilde ayant des positions assez tranchées en la matière.
RépondreSupprimerAh bon ? Je ne savais pas, merci pour l'information :) En tout cas, c'est bien flagrant dans le roman ^^
SupprimerTu me pousses à le sortir enfin de ma PAL! :)
RépondreSupprimerÇa c'est une super idée ! Je suis contente d'avoir réussi à te motiver :)
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