Que de remous dans ce pensionnat de jeunes filles renommé qu’est
Meadowbank : des professeurs y trouvent la mort dans des circonstances
qui dépassent l’entendement. Le coupable est-il un sadique, ou un membre
du personnel ? Les crimes sont-ils liés à la présence d’une jeune
princesse orientale ? Y a-t-il une corrélation entre eux et un certain
petit paquet de grande valeur qu’on n’arrive pas à retrouver ?
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Mon avis :
Encore une fois, je me suis plongée dans
l’une des enquêtes d’Hercule Poirot (que malgré son caractère , j’aime
beaucoup ^^). Ce roman est un peu différent de ce que j’ai pu lire car
le détective intervient assez tard. J’ai d’abord été étonnée de le voir
résoudre l’affaire aussi vite alors que les policiers sont complètement
perdus mais avec le recul, ce n’est pas si illogique car un oeil neuf
permet souvent d’éclairer l’affaire.
L’absence d’Hercule Poirot sur plus de la moitié de l’histoire permet de découvrir chaque personnage, de s’y intéresser et surtout, de s’y attacher. J’ai eu du mal à soupçonner l’une des personnages car j’avais appris à les connaître (pour la plupart) et je n’arrivais pas à croire que l’une d’elle puisse avoir commis un crime. Je n’ai donc pas été peinée par cette absence mais c’est vrai qu’il manque à l’enquête quelqu’un pour y mettre de l’ordre.
L’auteure nous révèle certains éléments qui permettent de comprendre assez facilement ce que veut le meurtrier et on sait, nous, où il pourrait le trouver. On sait beaucoup de choses mais il est vraiment difficile de parvenir à deviner soi-même qui pourrait bien être le ou la coupable. J’avais l’impression que l’auteure nous disait tout mais ne nous disait rien en même temps. Et évidemment, quand Hercule Poirot explique ce qui s’est passé, tout devient clair.
C’était une lecture un peu spéciale :
j’avais déjà vu le téléfilm et me souvenais de certaines révélations.
Mais ça ne m’a pas du tout gênée et j’ai beaucoup aimé ma lecture.
Publié le 2 février 2013
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